Tabac, boulimie, drogues, médicaments… Comment rompre avec le cercle infernal des addictions ?!

On dirait que le cerveau a passé un pacte avec le diable : tout vous sourit ; les substances addictives qu’elles soient artificielles (tabac, drogues…) ou naturelles, comme l’alimentation, créent en soi toutes les conditions du bien-être ! Qu’elles viennent manquer, c’est la terreur qui s’empare de soi !

En réalité, le rapport à l’addiction ne relève pas d’une faiblesse psychologique, du type manque de volonté ou absence de courage, mais repose sur un fonctionnement du cerveau aujourd’hui bien connu.

À lire par exemple, cet article de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau.

Le cerveau subit des perturbations complexes de son fonctionnement qui entraînent une perte totale de contrôle du comportement et des dysfonctionnements cognitifs chez les adolescents qui peuvent entraîner des séquelles à long terme. Le système dit de « récompense » est proprement disqualifié de telle sorte que, en période d’abstinence ou de manque, les conséquences psychiques peuvent entraîner de graves dépressions.

Ici, toute analyse rationnelle perd son sens : « Regarde comme le tabac est dangereux », « Les cancers des poumons, de l’estomac, les milliers de morts dans de terribles souffrances ! Vois-tu de combien d’années tu abrèges ta vie ! », « tu penses à tes enfants, à ceux que tu aimes ? », etc… Rien n’est audible. Aucune raison ne peut l’emporter face à ce type de dysfonctionnement neurobiologique. Certes, des problématiques psychologiques ont pu dans le passé, ou même dans le présent, faire le lit de cette imprégnation addictive. Mais aucun raisonnement ne pourra en faire sortir !

L’hypnose a ceci de particulier que son action ne passe pas par le système émotionnel ou mental : elle s’inscrit dans ce capital « survie » que constitue l’inconscient (au sens hypnotique du terme et non pas au sens psychanalytique). En faisant appel à l’essence de ce que nous sommes, en utilisant comme levier notre système de « survie », l’hypnose permet de franchir les caps qui freinent toute action antagonique et, ce faisant, restitue à la personne les moyens de sa liberté d’agir : ceci suppose comme préalable que le choix d’arrêter cette (ces) addiction(s) a été fait ! L’hypnose ne peut en aucune façon aller à l’encontre de la volonté et des choix de la personne ! En revanche, dans le combat contre les addictions, l’hypnose peut réarmer la volonté d’accomplir le choix qui a été fait en toute liberté. L’expérience prouve que ça marche !